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14 * diététique * les bons réflexes

 Une recette simple, un bon carburant                           est modérée à faible. Il faut éviter les sucres raffinés,
 et de bons nutriments pour fournir                             transformés qui, par leur montée glycémique élevée,
 une bonne énergie, un bon tonus                                peuvent entraîner des surchauffes du moteur suivies
 cellulaire.                                                    de faiblesses après quelques tours de piste, au bout de
 Le sucre, environ 50 %, premier                                quelques heures. C’est le fameux « coup de pompe »
 nutriment, puis viennent                                       matinal après un déjeuner trop riche en sucres dits
 33 à 35 % de graisses                                          « rapides » : pain blanc, confiture, céréales modifiées, jus
 et 15 à 20 % de protéines.                                     de fruits « low-cost ». Privilégier les céréales complètes ou
                                                                semi-complètes, les fruits, les oléagineux… et compléter
Allez, c’est parti pour une course haletante. Il faut faire le  par des sources protidiques pour confirmer cette énergie
plein de super, de super nutriments (les bons sucres), bien     à moyen terme.
huiler les engrenages (les bonnes graisses), régler finement
la mécanique (les minéraux et oligoéléments) et protéger         Bonnes graisses et protéines
au maximum les pièces sensibles (les antioxydants).
                                                                Contrairement aux bolides qui peuvent tomber en panne
 Des glucides, mais pas de sucres                               d’essence, notre organisme a la capacité d’utiliser un
 rapides                                                        2e réservoir, ses graisses. Elles nous fournissent une
                                                                énergie de longue durée. Comme tous les réservoirs,
La puissance maîtrisée, la tonicité régulière nécessitent       quand il y a trop-plein, ça déborde mais, chez l’humain,
des glucides dont la vitesse de passage dans le sang            sucres et graisses peuvent se combiner pour former des
                                                                triglycérides qui à leur tour se stockent au niveau du foie,
                                                                mais surtout des zones disgracieuses !
                                                                Pour garder une énergie constante sans accumulation
                                                                délétère, il faut privilégier les bonnes graisses, celles
                                                                que notre corps préfère. S’il en faut un peu de chaque
                                                                catégorie et si proportionnellement on a besoin d’autant
                                                                de graisses saturées que de graisses polyinsaturées, les
                                                                secondes apportent de formidables médiateurs qui
                                                                conditionnent largement le bon fonctionnement et la
                                                                bonne coordination de nos cellules. Là aussi, parmi
                                                                les polyinsaturées, la sous-famille des oméga-3, qui
                                                                manque si souvent, est à remettre en avant. Comme
                                                                pour la mécanique, il y a des huiles courantes et des
                                                                huiles spécifiques pour les organes nobles du moteur :
                                                                la transmission, la direction, la boîte de vitesses…
                                                                Pour plus de fluidité dans votre quotidien, il faut privilégier
                                                                les huiles de bonne qualité, de colza, de noix, d’olive, les
                                                                poissons gras… et réduire, si ce n’est pas déjà fait, les
                                                                graisses animales, les huiles d’arachide, de tournesol, de
                                                                palme… Le monde marche à l’envers. Maintenant, les
                                                                sociétés pétrolières veulent faire du carburant avec des
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